Une pétition lancée par un groupe d’élèves du centre d’arts plastiques et visuels relance la question de l’intérêt porté par la ville aux artistes amateurs, au vivre ensemble et à la mixité sociale ». Entre effets de cascade et nouvelle conception de l’action culturelle où se trouvent les équilibres ?
« Si on n’est pas dans la ligne de la majorité en place, la reconnaissance est difficile »
Pour Thomas Werquin, d’Axe Culture, c’est l’angle choisi qui pose problème. « Si les grandes expositions d’art contemporain ont pignon sur rue dans les centres-villes et grands équipements, les expositions qui montrent notre richesse culturelle sont souvent cantonnées dans les quartiers populaires, alors qu’elles devraient être en tête de gondole. » Diversité, création, formation, constituent les « grands objectifs », pour transformer les individus en « acteurs de ces politiques et non en spectateurs ».
François Kinget, conseiller d’opposition (Un Autre Lille), complète le tableau : « Si on n’est pas dans la ligne de la majorité en place, la reconnaissance est difficile. Et malgré quelques effets de masse, les pratiques d’amateurs tombent souvent dans l’oubli… »