CommuniquéConseil MunicipalPresse

L’essentiel du Conseil Municipal de Lille du 5 février 2021

Retour sur les principales interventions des conseillers municipaux Violette Spillebout (LaREM), Ali Douffi (sans étiquette), Nicolas Lebas (UDI), Vanessa Duhamel (MoDEM), Bernard Charles (Territoire de Progrès). Également consultables sur la chaîne YouTube des élus. Les textes des interventions sont également publiés sur le site des élus www.fairerespirer.fr.

#Budget  : le groupe FRL s’abstient face à un budget 2021 “traditionnel”

Un budget qui “répond aux réalités du passé mais ne prépare pas suffisamment aux défis à venir”. Les dépenses sont toujours supérieures à celles des collectivités de la même strate, la dette reste élevée. Les montants alloués aux quartiers en difficultés sont conséquents grâce aux 2 millions d’euros sollicités auprès de l’Etat mais les élus pointent le manque de volontarisme de la Ville en matière de développement économique, d’emploi des jeunes, de lutte contre la délinquance. 

#Contrat de ville pour les quartiers prioritaires, les habitudes sont prises : rien de bien nouveau, et les élus notent l’insuffisance de prise en compte de la crise pour établir un véritable plan de sauvetage des quartiers : utilisation du plan 1 Jeune 1 Solution, mobilisation des fonds d’Urgence ESS pour les petites associations, valorisation et suivi de la Cité Éducative à Lille-Sud : il est temps d’être plus ambitieux et plus proche de ceux qui souffrent.

#Propreté publique : les élus ont dénoncé l’absence d’ambition de Lille, très en retard au regard du nombre de toilettes publiques : seulement 3 nouveaux WC budgétés en 2021, “au rythme d’installation actuel, Lille aura rattrapé le niveau de Rennes dans 18 ans” !

#Maisons De Mode : les élus sont revenus sur le retrait du volet lillois du projet “Maisons de modes” : les promesses faites aux habitants ont débouché sur une coquille vide et des difficultés de la rue du Faubourg des Postes, toujours aussi lourdes. C’est un véritable abandon assumé de la vitalité commerciale de Lille-Sud !

#Aide aux commerçants : face à la crise, une proposition ambitieuse de prise en charge des loyers des commerçants et entreprises (comme à Arras) a aussi été formulée par Violette Spillebout, en proposant même que les élus Faire Respirer Lille se mobilisent pour obtenir une aide de l’Etat. La majorité n’a pas semblé sensible à cette proposition constructive et utile.

#Insécurité : enfin des caméras de vidéoprotection ! Faire Respirer Lille se dit “convaincu de la contribution de cet outil à la résolution d’enquêtes en articulation avec la présence humaine” mais regrette le flou qui entoure le plan de déploiement et l’absence d’information sur le nécessaire futur centre de supervision urbain. Les élus rappellent avec force que l’Etat seul ne peut agir. Lille doit se saisir du CLSPD, le “Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance” qui s’est réuni pour la dernière fois en …juin 2019 ! “Cela montre à quel point la sécurité est délaissée des priorités stratégiques de Martine Aubry”. Les élus ont aussi regretté l’insuffisance sur la lutte contre la prostitution, la tranquillité publique et le fléau du protoxyde d’azote. “Aucune évaluation des dépenses publiques sur la prévention” alertent-ils.

#Cantines : Lille a promis 100% bio et local en 2026, mais reste muette sur sa stratégie. La délibération sur les achats alimentaires (3 M€ par an, pour 4 ans) a fait réagir les élus. Une commune sur 5 respecte déjà les quotas de bio et de produits de qualité de la Loi Egalim ce qui n’est pas le cas de Lille, qui n’est “pas particulièrement bonne élève. Et pourtant, rien n’a été porté au débat sur le changement de stratégie d’achats de la ville, le projet d’alimentation territorial ou sur l’ouverture d’une légumerie déjà réclamée et à laquelle le Maire semble consentir.

#Vélo Laisseriez-vous vos enfants rouler rue de Cambrai ? L’occasion de rappeler que les zones 30 ne remplacent pas les aménagements nécessaires de pistes vélos, surtout sur les grands axes. Beaucoup d’aménagements consécutifs à la crise sanitaire ne sont pas non plus sécurisants : peinture au sol et panneaux, sans que les voitures ralentissent. Apaisons la circulation !

#Culture L’association “Lille 3000” absorbe le quart du budget global, alors qu’il n’y a eu aucun événement en 2020. “Que sont devenues ces sommes ?” Sur les 50 « petites » associations qui ont sollicité un soutien municipal en 2021, 178 000 euros n’ont pas été accordés. Les élus en appellent à un plan de sauvetage pour les associations les accompagnant vers le numérique, le collaboratif et l’innovation.

#Patrimoine cultuel : La triste destinée de la Chapelle Saint-Joseph appelle à une réflexion préventive sur l’avenir des églises lilloises dont beaucoup sont dans un état préoccupant. Les bâtiments privés méritent aussi d’être protégés, par un dialogue constant avec leurs propriétaires.

#Éthique : sur le futur Comité d’Éthique et de Transparence à Lille, les élus ont proposé un amendement plein de bon sens : celui de le coordonner avec le collège de déontologie des agents municipaux, pour rassurer les citoyens sur le bon usage de leurs impôts. Amendement rejeté. Sur le futur droit de pétition local, ils ont également tenté d’amender le texte (meilleure prise en compte au niveau des 2 communes associées de Lomme et d’Hellemmes, place des jeunes et des personnes sans droit de vote) pour une vraie démocratie ouverte. Aucune modification du projet n’a trouvé grâce aux yeux de la majorité. 

Contact Presse : fairerespirerlille@gmail.com