Rentrée à hauts risques ce vendredi pour Martine Aubry. Réélue en juin pour un quatrième mandat à 227 voix près, la maire de Lille doit faire face à trois recours déposés devant le tribunal administratif de Lille, et qui contestent le scrutin (relirenosinformations). L’ancienne ministre de Lionel Jospin ne s’en laisse pas conter ni compter et a elle-même engagé la contre-attaque,
devant un hebdo à grand tirage qu’elle accuse de propos diffamatoires présumés (relirenosrévélations). Pas question de laisser accréditer dans l’opinion et laisser infuser dans les prétoires l’expression de “bourrage d’urnes” ! DailyNord a déjà analysé les opérations (relirenosinformations). Les parties rivalisent d’arguments qui vont du bulletin scabreux au tract insolite en passant par l’embauche téléguidée d’une personnalité ! Et le calendrier va s’ étoffer. En théorie, il faut trois mois au tribunal pour régler les choses, surtout dans les communes de petite taille. Mais les procédures peuvent s’étirer en longueur au gré des documents et pièces fournies et…de l’importance démographique et du poids politique des communes concernées. La justice administrative vient d’autoriser les parties à vérifier toutes les listes d’ émargement des bureaux de vote et doit se prononcer sur l’examen des bulletins de vote présumés litigieux et sur la sincérité du scrutin (relirenotreenquête). Les requérants, qui ont perdu dans les urnes, ne risquent rien à porter le scrutin sur le tapis vert. Au contraire d’une Martine Aubry et ses colistiers qui y ont beaucoup à perdre puisque déjà aux manettes.